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Avertissement au visiteur! Les informations contenues dans ces pages se veulent aussi exactes que possible et vous sont proposées en toute bonne foi. Cependant leur caractère très général fait qu'elles peuvent être inappropriée dans une situation particulière. Aussi toute application, choix ou décision qui en découlerait doit impérativement être validé par un expert compétent.

Réchauffage des citernes

Image d'un iso conteneurLe transport par citerne de produits chimiques est courant. Celles-ci peuvent être des citernes routières ou des iso conteneurs citerne transportables aussi bien en bateau, en train ou sur une remorque routière.
Même si la citerne est calorifugée, son contenu atteindra une température proche de la température ambiante au bout de quelques jours. Il est fréquent qu'a température ambiante, le produit transporté ne puisse plus être véhiculé facilement en raison d'une viscosité trop importante. Il sera alors indispensable de le réchauffer pour pouvoir vidanger la citerne.

Maintien hors gel

Pour le maintien hors gel une première solution est d'entreposer la citerne dans un hangar isolé thermiquement et chauffé à la température souhaitée.
Cette solution est idéale s'il ne s'agit que de maintenir la citerne à une température positive ou peu au dessus de l'ambiance.
Par contre si le produit est réceptionné froid et figé, la remontée en température peut prendre plusieurs jours.

Réchauffage du contenu

Si la citerne est munie d'une double enveloppe ou d'une épingle ou serpentin de réchauffage, il suffit d'y faire circuler un fluide chauffant.
Si de la vapeur est utilisée directement, elle provoquera une température minimum de paroi de 100°C  sur une partie de la surface de chauffage au moins, ce qui peut être excessif pour certains produits sensibles. Dans ce cas, une boucle de chauffage dont la température pourra être mieux contrôlée devra être installée.
Le fluide circulant pourra être de l'eau dans laquelle la vapeur vive pourra être injectée. Dans ce cas, puisque la vapeur en se condensant s'ajoutera au volume d'eau circulant, une purge devra être prévue. L'eau circulant ne pourra donc pas contenir d'additif anti-gel qui serait perdu dans la purge.
Si le risque de gel existe, l'eau circulant devra contenir un additif anti-gel et son chauffage devra être assuré par un échangeur de chaleur lui-même alimenté en vapeur ou tout autre fluide chaud. La source de chaleur peut aussi provenir d'une résistance électrique, ou encore d'une chaudière à combustible.
Points de vigilance:
Si de la vapeur vive est injectée dans l'eau de réchauffage, le risque est grand de générer des coups de bélier dommageables pour l'installation. Un mélangeur adapté devra être utilisé en respectant les prescriptions du fournisseur.
L'équipement de réchauffage (serpentin ou épingle) étant intégré à la citerne, il devra être fréquemment connecté, déconnecté et vidangé. Le fluide utilisé devra donc préserver la santé du personnel et l'environnement.

Contrôle de la température

Si la citerne est munie d'un système de réchauffage, elle est sans doute munie aussi d'un puit thermométrique pour y placer une sonde de mesure.
Cependant, n'étant pas brassé, la température au sein du liquide n'est pas homogène. Si le produit à réchauffer peut être dégradé par un excès de température, il est nécessaire de contrôler la température du fluide de chauffage.

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