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Avertissement au visiteur! Les informations contenues dans ces pages se veulent aussi exactes que possible et vous sont proposées en toute bonne foi. Cependant leur caractère très général fait qu'elles peuvent être inappropriée dans une situation particulière. Aussi toute application, choix ou décision qui en découlerait doit impérativement être validé par un expert compétent.

Revêtements non métalliques

Peintures

Deux types:
- couche de fond: elle doit mouiller parfaitement la surface pour y adhérer fortement. De la poudre de zinc, d'aluminium ou du chromate de zinc agiront comme inhibiteurs de corrosion.
- couche de finition

Polymères en revêtement interne

Deux formes de revêtement polymère:

 -en gaines de plusieurs mm d'épaisseur

confectionnées pour épouser la forme du contenant métallique mais sans y adhérer. Ce type de revêtement extrèmement résistant est réservé aux formes simples et principalement aux élements de tuyauterie.
Les matériaux les plus courants sont PTFE, PFA et PP 

 - en film mince de 100 à 300µm d'épaisseur

déposé sur les surfaces métalliques par projection ou imprégnation complétée par une polymérisation finale.
Les résines les plus courantes sont:
 - phénoliques pour résister aux acides et aux solvants
 - epoxy phénoliques pour résister aux bases
 - epoxy pour les produits alimentaires
 - polyamides
 - fluorées (PTFE, ETFE, E-CTFE) pour limiter l'adhérence
 - polyéthylène

Ce type de revêtement permet de couvrir des formes complexes d'équipements tels que des échangeurs, des agitateurs, ...

Elastomères

 - Ebonite

 - Butyle

 - Hypalon

Goudron ou Bitume

Utilisé pour protéger de la corrosion l'extérieur des structures enfouies dans le sol. La couche est rarement continue, et la protection doit être complétée par un traitement de surface ou une protection cathodique.

Emaillage ou vitrification en revêtement interne

L'acier est revêtu d'une mince couche de verre minéral, par dépôt d'une poudre de verre qui est ensuite fondue à une température de 850°C environ pour assurer la continuité et l'étancheïté du revêtement. Aucune soudure n'est possible sur ces équipements même sur la face non vitrifiée. Cette technique est sensible aux chocs thermiques. Tous les raccordements se font par boulonnage avec un joint élastomère intercallé.

Les dimensions des pièces ainsi traitées sont limitées à celles du four disponible. Les équipements de petite taille (réacteurs, agitateurs, éléments de tuyauterie, ...) sont réalisées d'une seule pièce. Les bacs de stockage de grande capacité (jusqu'à 20 000 m3) sont réalisés par éléments vitrifiés en usine et assemblés sur place.

Ce revêtement est très résistant aux agents acides même chauds, plus sensible aux agents basiques. Il est également très sensible aux chocs mécaniques, ainsi qu'aux chocs thermiques et aux dilatations différentielles entre un coté chaud et un coté froid d'une même paroie.

Les réparations sont difficiles. Elles nécessiteront l'emploi de pastilles métalliques offrant une résistance à la corrosion équivalente (en Tantale par exemple), ou bien à l'aide de résines synthétiques mais présentant toutefois des résistances moindres.



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