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Avertissement au visiteur! Les informations contenues dans ces pages se veulent aussi exactes que possible et vous sont proposées en toute bonne foi. Cependant leur caractère très général fait qu'elles peuvent être inappropriée dans une situation particulière. Aussi toute application, choix ou décision qui en découlerait doit impérativement être validé par un expert compétent.

Assainissement des ambiances

Nature des polluants

Le décret du 7 Dec 84 distingue:
- les pollutions non spécifiques (liées à la présence humaine)
- les pollutions spécifiques (émises par un processus de fabrication)

Les atmosphères de travail doivent contenir:
- <10mg/m3 de poussières totales
- <5mg/m3 de poussières alvéolaires
On compte dans les poussières totales toutes le particules dont le diamètre est au maximum de 100 microns.
Les poussières alvéolaires sont les particules de diamètre <5 microns (qui peuvent pénétrer dans les alvéoles pulmonaires).

L'administration publie une liste de valeurs limites d'exposition (VLE) et de valeurs maxi d'exposition pour un grand nombre de substances chimiques.
Cette liste est disponible auprès de l'INRS ou des CRAM.
Ces valeurs sont indicatives mais non obligatoires.
Une règlementation particulière, régie par décrets, pour certaines substances particulièrement toxiques telles que:
- le benzène
- le chlorure de vinyle (CVM)
- le plomb
- l'amiante

Installations d'assainissement

Air neuf

Le code du travail défini le débit minimum d'air neuf à introduire dans les locaux de travail en cas de ventilation mécanique:
- >25 m3/h par occupant pour les bureaux
- >30 m3/h par occupant pour les locaux de restauration, réunion ou de vente
- >45 m3/h par occupant pour les locaux ou s'effectue un travail physique léger
- >60 m3/h par occupant pour les locaux ou s'effectue un travail physique intense

Captage de l'air pollué

- Captage à la source: directement sur l'émission du polluant.
L'objectif est de drainer le polluant afin de l'évacuer vers une installation de traitement.
- Capotage de machine: l'objectif est alors de créer une dépression dans une enceinte autour de la source d'émission afin d'empêcher la dissémination du polluant.
Seules les particules les plus fines ou les substances gazeuses seront évacuées. Les particules les plus grosses resteront sous le capotage.
- Captage d'ambiance: consiste aspirer la totalité de l'air contenu dans un local.
A proscrire chaque fois que c'est possible car les volumes à aspirer sont importants et l'efficacité est faible. Seules les particules les plus fines sont drainées.

Transport de l'air pollué

- Si le captage est fait à la source, la vitesse y est élevée, et cette vitesse doit être maintenue dans les tuyauteries de transport pour éviter dépôts et bouchages.
La vitesse dans les gaines doit être de 15 à 25 m/sec
- En cas de capotage de machine, il est important de maintenir dans les ouvertures une vitesse d'air de 0,5 à 7 m/sec pour empêcher la dispertion du polluant.
- Pour la ventilation d'ambiance, les particules drainées sont fines et une vitesse de 10 à 15 m/sec dans les gaines de transport est suffisante.

Traitement de l'air pollué

Dépoussièrage par:
- décantation
- cyclone
- filtration
- effet d'impact
- effet de mouillage
- effet électrostatique

Système de ventilation

La dépression nécessaire impose d'utiliser des ventilateurs centrifuges.
Le bruit qu'ils génèrent impose de les isoler phoniquement ou de les déplacer à l'extérieur du local à traiter.
Placer le ventilateur en aval du traitement permet de maintenir en dépression toutes les parties contenant le polluant.

Système de rejet ou de recyclage

Le rejet ne dispense pas du traitement pour respecter les normes de rejet.
Le recyclage ne dispense pas d'introduire dans les locaux le débit minimum requis d'air frais.
Les installations de recyclage d'air des locaux à pollution spécifique, ne devraient pas fonctionner hors des périodes de chauffage ou de climatisation (circulaire du 9 Mai 85).
Tout recyclage d'air depuis une zone à pollution spécifique, vers une zone à pollution non spécifique est interdit (code du travail R232-5-8)

Prélèvement d'air empoussiéré

Dans les enceintes on utilisera un appareil d'aspiration d'une capacité de quelques litres par minute relié à un compteur optique de particules détectant les particules comprises entre 0,5µm et 5µm de diamètre (Norme NFX 44-101)

Dans les conduits où l'air est véhiculé à une certaine vitesse, on procèdera à un prélèvement isocinétique. Cela signifie que pour que l'échantillon prélevé soit représentatif de l'ensemble du gaz, la vitesse du gaz dans le tube de prélèvement devra être identique à la vitesse du gaz dans la conduite (Norme NFX 44-052).
Pour cela on utilisera un tube de pitot, intégré ou non à la sonde de prélèvement, afin de connaitre la vitesse dans la conduite et ajuster le débit de prélèvement.
Le point de prélèvement devra en outre être choisi de manière à respecter une longueur droite de conduite de:
- 5 fois son diamètre hydraulique en amont et en aval si elle débouche à l'air libre
- ou 5 fois son diamètre hydraulique en amont et seulement 2 en aval dans le cas contraire.
De préférence le prélèvement sera réalisé sur une conduite verticale.

Pour les conduits non cylindriques, le diamètre hydraulique est égal à:

            SECTION
DH = 4 x ---------
PERIMETRE

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